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Justine Sara

La Perspective de Bénédict Gauvin-Morin


La chronique perspective vise à mettre en valeur différents étudiants de la faculté qui se démarquent par leurs intérêts dans des domaines variés. L’objectif est de vous faire découvrir que l’adage populaire « le droit mène à tout » est véridique.


Bénédict est la définition du mot « implication ». Étudiant en 3e année, il est évident qu’il est un étudiant polyvalent et intéressé par plusieurs domaines. Comme plusieurs, son futur n’est pas linéaire, mais plutôt ouvert : toutes les portes sont ouvertes pour l’après-baccalauréat et il continue d’apprendre à travers des chroniques radio, son amour des gens, son expérience au sein de l’exécutif et son désir de dépasser ses limites.





Salut Bénédict ! Premièrement, peux-tu me parler de ton parcours à la faculté ?

Durant mon secondaire et mon collégial, j’ai toujours aimé m’exprimer devant les gens. Je faisais des concours de débats, j’étais présent sur mon conseil de classe et j’ai trouvé que le domaine du droit pouvait me correspondre alors que j’étais encore un étudiant qui ne savait pas ce qu’il voulait faire. Je me suis dit « le droit, ça ne se perd pas », et j’ai conclu que je trouverai une réponse à la fin de mon bac. Au début, c’est assez intimidant, surtout considérant que plusieurs étudiants ont déjà des études universitaires. Assez vite, j’ai rencontré les gens de ma classe et je suis devenu représentant académique. C’est à ce moment que j’ai fait ma place à mon image, parce que j’adore rencontrer des gens ayant toute sorte de parcours et de différents intérêts.


Comment as-tu trouvé ton expérience avec l’AED ?

Quand je suis devenu VP aux affaires académiques, j’ai beaucoup aimé ça parce que c’était super demandant, mais extrêmement enrichissant. J’ai pu être sur des comités avec les intervenants importants et je veux remercier la faculté d’avoir donné l’opportunité aux étudiants d’être représentés par le biais de l’AED. J’ai eu la chance de travailler sur la réforme du bac et je suis content qu’on prenne le temps de développer une réforme à la hauteur de nos standards plutôt que d’attendre que la technologie nous rattrape et qu’on modifie le cursus en urgence. On a la chance d’être en avance de notre temps et pas à la remorque de l’évolution. Aussi, l’Association est super parce que ton chandail te donne un passeport pour aller parler au monde et j’adore découvrir de nouvelles personnes. J’avais le prétexte parfait pour socialiser.


La question que tout le monde se pose : as-tu encore ta défaite à la présidence sur le cœur?

Il est évident que j’étais déçu après parce que j’ai mis une tonne d’énergie dans la campagne, mais je peux dire maintenant que j’ai tourné la page et que je suis très content du travail de l’AED cette année. Ils font du bon travail et je les félicite. J’ai appris cette année que les possibilités d’implication sont tellement diversifiées qu’il est impossible de tout faire et je suis content de pouvoir toucher à de nouveaux domaines.


Tu es maintenant chroniqueur radio à Hors la loi. D’où vient ce nouvel intérêt?

Quand Nicolas Thiffault-Chouinard a annoncé qu’il faisait son émission, j’ai été invité pour parler de propriété intellectuelle pendant un petit 5 minutes. Par contre, une demi-heure avant l’émission, il m’a écrit pour me dire que la coanimatrice était malade et que j’allais devoir parler pendant une heure ! Au final, j’ai adoré ça et je ferai maintenant une chronique sur l’art et le droit, soit pour soulever une question juridique ou pour présenter une œuvre qui traite du droit.


Tu fais également ton stage communautaire à Option consommateurs. Aimes-tu ça?

Je n’aurais jamais pensé aimé autant le droit de la consommation et je crois que c’est ce qui est beau avec le droit. Il faut se laisser toutes les portes ouvertes parce qu’on ne sait jamais ce qui va nous correspondre. Dans le cadre de mon stage, je participe à des recherches pour des organismes, je réponds à des questions des clients… Sans rien enlever à l’AED, je dois dire que c’est une des plus belles expériences de mon bac parce que j’aide des personnes qui ne dorment pas depuis trois jours à cause de leurs problèmes et je peux faire un changement concret dans leur vie. C’est gratifiant et c’est motivant de voir une concrétisation de ce qu’on apprend dans notre bac.


Comment conjugues-tu toutes tes activités?

Franchement, je suis quelqu’un qui carbure à l’action. Je déteste ne rien faire et je travaille très bien sous pression. Je ne serai pas capable de simplement venir en cours, d’apprendre la matière et de faire des examens. Il y a des personnes pour qui ça fonctionne, mais personnellement je dois absolument m’impliquer pour réussir.


Finalement, quel est l’apprentissage le plus important que tu retiens de ton bac?

Quand tu t’impliques, tu apprends beaucoup. Il y a tout un pan de l’apprentissage du juriste qui s’apprend en dehors de l’école parce qu’il est aussi important d’être compétent dans la théorie que d’être habile socialement, et ça s’apprend sans problème. Il faut profiter de toutes les opportunités que l’on a de s’impliquer, soit dans l’Association, les comités, le journal étudiant, les organismes ou les stages… Notre Association est une des plus grosses, mais aussi l’une des plus structurées et efficaces et il faut en profiter.

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