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Xavier Desrosiers et Sofia Panaccio

Élections à l'AED: portrait des candidats


Présidence

Thierry Bourgeois (Indépendant) espère susciter une plus grande mobilisation chez les membres, mais aussi au sein même de l’exécutif. Selon lui, les exécutants sont le noyau de la vie étudiante et il est important qu’ils soient passionnés dans l’exercice de leur rôle. Il espère qu’une telle manière de s’engager sera contagieuse auprès de la population étudiante, qui sera elle- même plus susceptible de participer aux activités si elle est inspirée par l’exécutif. Créer une atmosphère engagée est agréable permettra donc, à ses yeux, de faire croître la participation aux événements tout en rendant ces derniers plus agréables. Dans cette optique, il aimerait jouer un rôle de leader en tant que président en motivant les autres exécutants et faisant ressortir leur plein potentiel. Il veut notamment éviter que les autres membres de l’exécutif tombent dans la paresse et/ ou prennent leur mandat pour acquis. Thierry aimerait être une présence forte à la Faculté, un point de repère accessible et inspirant pour les étudiants. S’il est élu, il aimerait également que l’AED s’implique davantage au sein de la FAÉCUM et des autres instances universitaires. La Faculté est, selon lui, trop isolée et manque donc plusieurs opportunités en n’échangeant pas des idées avec les autres programmes. Il estime également qu’une plus grande ouverture permettrait de créer de nouvelles occasions activités de tous genres.


Katherine Martin (Origines) présente une candidature qu’elle juge à l’écoute des étudiants. Elle miserait notamment sur un plus grand nombre de consultations auprès de ces derniers, car elle estime que le rôle de président consiste d’abord et avant tout à concrétiser la volonté des étudiants. Selon elle, il est nécessaire de faire confiance aux étudiants et leur donner la parole afin qu’ils puissent exprimer sans contrainte leurs idées. Elle aimerait en effet procéder de manière encore plus démocratique quant aux décisions prises par l’AED. Cela se traduirait notamment par des Assemblés Générales plus courtes et accessibles. Katherine estime également que l’AED devrait s’engager davantage dans la communauté en sortant des milieux traditionnels. Elle croit notamment que l’AED devrait avoir une voix plus forte à la FAÉCUM. Elle a grandement apprécié l’initiative du cahier de positions, et pense qu’il est nécessaire de pousser plus loin le projet afin qu’il soit encore plus engagé, le tout après discussion en Assemblée générale. Bien qu’elle n’ait jamais été sur l’exécutif de l’AED, elle estime être prête à occuper le poste de président puisqu’elle est suffisamment motivée et croit avoir de bonnes idées et qu’une expérience antérieure au sein de l’exécutif n’est qu’accessoire à ce que proposent les candidats. On ne devrait pas tenir compte de la mémoire institutionnelle prétendant le contraire, selon elle.


Sarah Fortin (Attache ta tuque) compte miser sur son expérience au sein de l’exécutif de l’AED, elle qui jouait le rôle de VP Académique cette année. Cela lui aurait permis de bien assimiler la dynamique de l’exécutif, atout selon elle incontestable d’une bonne présidente. Croyant avoir tissé des liens étroits avec le décanat, elle estime être bien outillée pour mener à terme des projets d’envergure tels que la réforme du baccalauréat, le dossier de la santé mentale ou encore celui d’Univers droit. Si elle est élue, elle veut faire l’AED un organe plus accessible pour les étudiants en misant un meilleur accès à l’information pour les membres, notamment en utilisant davantage le site web et en relançant le projet d’application mobile. Elle compte également rendre la vie étudiante plus active et engagée en diversifiant les activités de manière à ce qu’elles ne se limitent pas au réseautage et à une nature purement ludique. Sarah voudrait également mettre de l’avant la solidarité étudiante en s’attaquant à la compétition qui règne à la faculté qu’elle qualifie de problématique. Elle aimerait faire de la Faculté un lieu d’entraide en misant sur les initiatives collectives au niveau académique. Même sur certains pourraient lui reprocher d’être trop sensible et émotive, Sarah estime que cet aspect de sa personnalité est un atout dans la mesure où cela témoigne de la force de son engagement envers l’association étudiante.


VP Communications


Mathieu Lacasse (Origines) veut d’abord et avant tout miser sur un contact physique et personnel avec les membres. Selon lui, la meilleure manière de les rejoindre et d’encourager leur participation à des événements est de parler de vive voix avec eux. Celui lui permettrait également de prendre plus efficacement leur pouls afin de pouvoir relayer les problématiques essentielles au reste de l’exécutif. Cela pourrait notamment se traduire par un calendrier physique plus élaboré que celui en place actuellement. Il aimerait également concentrer l’information fournie aux étudiants sous une seule plateforme, ce qu’il compte faire en relançant le projet d’application mobile. Cette dernière n’ayant pas suffisamment évolué depuis son lancement, il aimerait l’adapter aux besoins et intérêts de chaque étudiant individuellement. Mathieu aimerait également gérer l’application lui- même et non via l’entremise d’une compagnie tout en diversifiant l’expérience d’utilisation. S’il est élu, il aimerait également ajouter un calendrier académique par section afin de pouvoir y afficher les dates importantes relativement aux évaluations et aux événements. Quant au lien de l’AED, il veut le rendre accessible en s’engageant à produire chaque semaine un vidéo d’une minute dans lequel il présentera toute l’information la plus pertinente. L’étudiant désirant plus d’information pourrait alors se diriger vers le lien afin d’avoir plus d’informations.


Alyssia Marchetta (Attache ta tuque) veut mettre l’accent sur les plateformes en ligne afin de mieux filtrer l’information fournie aux étudiants. Si elle est élue, elle compte d’abord et avant tout relancer le projet d’application mobile sur lequel elle et son équipe misent beaucoup. Elle aimerait repenser cet outil en le personnalisant à chaque étudiant ; ce dernier serait amené à paramétrer son expérience en sélectionnant quel type d’information il désire obtenir (événements, dates importantes, etc.) Elle aimerait également utiliser l’application en centralisant l’information de l’AED sous un même lieu virtuel afin que l’étudiant n’ait pas à consulter plusieurs plateformes différentes (site, lien de l’AED, page Facebook, etc.) pour obtenir le renseignement qu’il désire. Alyssia aimerait également mettre l’accent sur les ressources disponibles hors de la Faculté telles que la banque alimentaire ou le bureau d’aide financière. Elle compte également miser sur ses talents de photographe et de graphiste afin d’embellir les publications de l’AED en les rendant plus attrayantes et donc accessibles. Elle aimerait à cet effet travailler avec les autres exécutants afin de vulgariser les fruits de leur travail auprès de la population étudiante. À ceux qui doutent des espoirs de relance de l’application mobile, Alyssia leur répond qu’avec une interface attrayante et une personnalisation de l’outil, les étudiants ne pourront s’empêcher de l’utiliser.


Vie étudiante


William Mullen (Attache ta tuque) aimerait amener un nouveau type d’activité à la Faculté en organisant des événements ludiques et divertissants pour des œuvres de charité. Ainsi, il aimerait proposer un souper dans un restaurant dans le noir afin d’amasser des fonds pour la fondation Mira ou encore organiser une guignolée pour Noël. L’objectif : impliquer les étudiants dans la communauté tout en leur procurant une occasion de se divertir. Il aimerait également offrir de nouveaux services afin de rendre les activités purement ludiques encore plus accessibles et respectueuses pour tous et toutes. Il prend l’exemple des témoins actifs qui, à son avis, n’ont pas été assez présents au Carnaval cet hiver. Selon lui, ces personnes devraient être omniprésentes dans toutes les activités afin d’assurer la sécurité et le plaisir des étudiants. William voudrait offrir une plus grande variété quant à la nature des événements offerts aux étudiants ; il prioriserait une égalité parfaite entre le nombre d’activités ludiques et les activités de réseautage professionnel. Il compte miser sur ses aptitudes de rassembleur afin de susciter l’intérêt de personnes qui ne participent habituellement pas aux activités. Se jugeant capable d’être un bon camarade de party, il estime qu’une bonne soirée ne passe pas nécessairement par une consommation excessive d’alcool, d’où son idée de bonifier l’offre de boissons non-alcoolisées.


Camille Poirier (Origines) mise sur son dynamisme et sa passion de la vie étudiante pour être élue. Ayant été Booster de section, capitaine de l’équipe Dream Team au Carnaval et représentante de la vie étudiante à son Cégep, elle croit avoir l’expérience nécessaire pour organiser des activités ludiques inclusives et plaisantes pour tous. Elle compte notamment créer un poste de « RepComm » dans chaque section de première année afin de soulager la tâche des Représentants sociaux qui ont, à son sens, trop de responsabilités. Elle aimerait en effet que ces derniers puissent se concentrer à susciter un enthousiasme auprès de ses collègues et accorder plus de temps à l’organisation d’activités. Un RepComm s’assurerait plutôt de relayer l’information pertinente transmise par l’AED. Camille aimerait également mettre en place un système anonyme de dénonciation pour toute personne victime du comportement répréhensible de la part d’un autre étudiant lors des activités facultaires. Un tel mécanisme permettrait de référer plus rapidement les victimes aux ressources nécessaires et qui pourront mieux prendre en charge le dossier. Quant aux 4@7, Camille aimerait repenser le modèle actuel afin de mettre l’accent sur les Comités particulièrement motivés et intéressés à en organiser. Elle aimerait faire un « branding » de ces événements de manière à ce que chaque étudiant puisse savoir à quoi s’en tenir en y participant.


Affaires académiques


Joakim Albert (Attache ta tuque) veut rendre la vie des étudiants plus facile en étant une présence rassurante sur laquelle les étudiants peuvent se fier. Il aimerait créer de nouveaux postes de Représentants académiques dévoués exclusivement aux étudiants de deuxième et troisième année. Ces personnes seraient une ressource de premier ordre pour les personnes ayant des questions ayant des questions relativement à leurs cours, aux examens, aux professeurs, etc. Il aimerait également publier un guide à l’attention de la population étudiante afin d’expliquer les différents enjeux et procédures liés aux affaires académiques. Prenant conscience du fait que la santé mentale soit un enjeu important au sein de la Faculté, il compte mettre à profit sa formation en psychologie et son attitude rassurante pour relativiser l’importance des problèmes académiques. Joakim aimerait également entamer des discussions avec les enseignants afin qu’ils clarifient les critères sur lesquels ils se fient pour déterminer si une réponse à un examen est bonne ou pas. Obtenir le pouls des professeurs permettra à son avis de rassurer, notamment, les étudiants de premières années souvent pris au dépourvu lors de leurs premières évaluations. Quant à l’épineuse question d’Univers Droit, il est convaincu qu’une fois bien expliqué aux professeurs, il pourra être adopté sans anicroche et ainsi permettre d’égaliser les chances entre étudiants.


Camille Peltier (Origines) misera sur l’accessibilité afin de mieux outiller les étudiants dans le cadre de leur parcours académique. Elle aimerait faire des capsules vidéo dans lesquelles elle expliquerait les différentes procédures liées, notamment, aux évaluations ou encore au processus de plainte envers un enseignant. Elle voudrait également mettre l’accent sur l’équité entre les étudiants en soulevant le débat quant à la courbe auxquels sont soumis les étudiants dans le cadre de leur évaluation. Selon elle, cette mesure alimente l’esprit de compétition entre les étudiants, ce qui soulève des problématiques de santé mentale. À cet effet, Camille aimerait mettre sur pied un Conseil permanent sur la santé mentale afin de trouver des solutions pertinentes face à la problématique. Elle suggère notamment la possibilité qu’un psychologue soit affilié à la Faculté de manière permanente et soit disponible en priorité pour les étudiants en droit. Elle aimerait également mettre de l’avant la plateforme Univers Droit afin d’égaliser les rapports face au phénomène des nuages de données auxquels seule une poignée d’étudiants ont accès. Ce projet devrait se bâtir de pair avec les professeurs dont la coopération est selon elle nécessaire si on désire mener le projet à terme. Camille aimerait également encourager les professeurs à accorder un certain temps de leur cours à discuter avec les étudiants et en accordant des temps de débat.


Relations professionnelles


Justine Kochenburger (Attache ta tuque) compte s’inscrire dans une certaine continuité par rapport à son aïeule en continuant d’entretenir de bonnes relations avec les principaux partenaires financiers de l’AED, soient les grands cabinets et les institutions financières. Elle croit qu’il est nécessaire de faire en sorte que ces commandites ne soient pas partisanes et qu’elles soient encadrées. Cependant, elle estime qu’il est nécessaire de diversifier ces partenariats en suscitant l’intérêts d’entreprises liées à la réalité étudiante. Elle propose, par exemple, de s’intéresser aux gyms, cafés ou restaurants qui ont une clientèle étudiante afin d’établir de nouvelles relations. Elle aimerait notamment étudier la possibilité d’établir un système de codes promotionnels qui pourrait bénéficier autant aux entreprises qu’aux étudiants. Quant aux conférences d’institutions financières par rapport aux marges de crédit, elle estime qu’elles sont pertinentes dans l’optique où elles permettent d’informer les étudiants sur les possibilités financières qui s’offrent à eux. Selon elle, ses collègues sont capables de faire la part des choses et d’adapter leurs gestes financiers selon leurs propres besoins. Justine croit avoir une personnalité à la fois suffisamment dynamique et professionnelle pour approcher en personne les partenaires et leur donner envie de s’impliquer à la Faculté. Ayant déjà travaillé en cabinet, elle croit comprendre la dynamique et les besoins du milieu.


Béatrice Limoges (Origines) est fière des partenaires financiers actuels de l’AED ; elle compte consolider ces partenariats qui permettent à son avis de proposer plus et de meilleures activités aux étudiants. À son sens, la Faculté a beaucoup à offrir et il est nécessaire de faire une réflexion sur la place des grands cabinets afin de déterminer s’ils sont ou pas trop présents. Elle compte donner une plus grande place aux PME, aux contentieux et aux organismes communautaires dans le guide des commandites, organisations qui ont, à son sens, autant leur place que les cabinets traditionnels. Elle suggère notamment de proposer aux organisations plus de commandites à moindre coût afin de diversifier les partenariats pour le bénéfice des étudiants. Béatrice aimerait également démocratiser le guide des commandites en l’expliquant davantage aux étudiants, notamment lors des assemblées générales ou en collaboration avec les autres membres de l’exécutif. Il s’agit, à son sens, d’une question de transparence essentielle à santé de la démocratie étudiante. Dans cette optique, elle aimerait s’assurer de la pertinence de la présence de certains commanditaires dans un milieu étudiant. Ainsi, pour les institutions financières proposant des conférences sur les marges de crédit, Béatrice aimerait relancer le débat en s’assurant que de tels événements correspondent aux besoins et aux intérêts de la population étudiante.


Trésorier


Lotfi Dib (Attache ta tuque); détenteur d’un baccalauréat en sciences comptables, il se considère d’abord comme un candidat authentique et sérieux. Il désire rendre plus accessible les finances de l’AED en vulgarisant le budget présenté lors de l’Assemblée générale en début d’année. L’ajout de graphiques et d’attraits visuels permettrait, à son avis, d’accroître l’intérêt des étudiants envers la gestion du budget. En misant sur l’utilisation des technologies, il souhaite rendre plus disponible les documents en lien avec la trésorerie afin de travailler de pair avec les différents comités présents à la Faculté. À cet égard, Lofti propose une réforme technologique du processus de remboursement des coûts liés aux comités. Dès lors, les étudiants seraient informés rapidement du cheminement de leurs chèques, puisque la technologie est un moyen abordable de se tenir à jour. Par ailleurs, il désire faire la promotion du fond des projets spéciaux dès le commencement de l’année scolaire afin d’encourager et de faciliter l’initiative étudiante. Il affirme que trop peu d’étudiants connaissent l’existence de ces fonds. Quant à son avis sur le huis-clos, Lofti compte procéder à une consultation auprès des étudiants afin de connaître leurs opinions à ce sujet.


Alexandre Turcotte (Origines), ambitieux et organisé, est un passionné de droit des affaires. Après avoir complété son baccalauréat en finances au HEC, il s’est inscrit en droit afin de réunir ces deux champs d’intérêts. Ses idées sont empreintes de sa volonté de concilier le domaine juridique à son expérience en finance : plus de disponibilités, de rapidité et de simplicité. En effet, ce dernier désire rendre les finances plus facilement approchables pour les étudiants de la Faculté de Droit. En améliorant le système de remboursement, en donnant plus de responsabilités aux trésoriers des comités et en investissant dans le fonds des projets spéciaux, il souhaite encourager les étudiants à s’impliquer davantage dans les tâches de gestion. Puisque la communication est au cœur de sa plateforme, Alexandre veut mettre sur pieds un système de notifications permettant aux étudiants d’être tenus informés de leur processus respectif de remboursement. Il est conscient que ce genre d’incertitude peut être un facteur de stress chez certains et qu’il faut y remédier. De plus, il souhaiterait investir les surplus monétaires de l’AED dans des fonds garantis et sécuritaires afin de faire fructifier l’argent des étudiants pour les étudiants.


Étienne de Blois (Indépendant) est, sous ses airs de grand sportif, un étudiant sérieux et déterminé. En tant que candidat indépendant, il se perçoit comme un choix nuancé et équilibré pour le poste de trésorier de l’AED. Sa plateforme est principalement centrée sur des valeurs de transparence, d’accessibilité et de communication. Il souhaite d’abord rendre le budget plus compréhensible en le vulgarisant avec des graphiques, puisque, d’après lui, une meilleure représentation visuelle permettrait d’intéresser les étudiants à la gestion financière de l’AED. En ce sens, Étienne veut aussi rendre la présentation du budget en assemblée générale moins statique et plus interactive. De plus, ce candidat désire mettre sur pied un calendrier pour les remboursements des comités dans lequel les remboursements auraient lieu à date fixe de manière mensuelle. Cela permettrait d’amener une plus grande efficacité au sein du processus de remise des chèques aux étudiants. Ainsi, les étudiants qui auraient déboursé des frais pour leurs comités sauront exactement quand ils seront remboursés. Enfin, Étienne souhaite également promouvoir le fond des projets spéciaux dans le but de le rendre plus visible dès le début de l’année scolaire, puisqu’il croit en l’importance de l’initiative étudiante au sein de la Faculté.


VP Développement de carrière


Jordan Béchard-Sévigny (Origines); passionné de droit international et membre du conseil d’administration de l’AED cette année, il ne se considère pas comme un étudiant en droit typique. À son avis, un changement de mentalité à l’égard du poste «VP course aux stages» est nécessaire, puisqu’il croit que ce poste au sein du comité exécutif de l’AED doit permettre de présenter équitablement toutes les facettes du droit. Il souhaite d’abord bonifier le Cercle des activités pratiques en créant des partenariats avec les comités de la Faculté dans le but d’organiser des activités intéressantes et originales. Dans le même ordre d’idées, Jordan souhaite ajouter des conférences et activités de juristes qui ont des parcours atypiques afin d’illustrer la multitude de possibilités qu’offre un baccalauréat en droit. D’ailleurs, Il aimerait également mettre sur pieds un guide sur les cycles supérieurs afin de les rendre plus accessibles et de renforcer leur importance au sein de la Faculté. Jordan souhaite organiser des évènements diversifiés qui mettront en valeur les carrières non traditionnelles du droit et celles hors du domaine juridique. Ainsi, c’est un candidat ouvert d’esprit qui est prêt à recueillir les idées des étudiants afin de leur offrir des activités qui susciteront leur intérêt.


Inès Benadda (Attache ta tuque) est une étudiante sérieuse et inspirée qui souhaite avant tout diversifier les activités offertes dans le cadre du Cercle des activités pratiques de l’AED. En démystifiant ledit cercle et en y organisant des activités originales, les étudiants pourront apprendre à connaître les différentes facettes du droit et se familiariser avec la multitude de perspectives de carrières possibles. Elle souhaite que les étudiants côtoient divers milieux de travail et puissent aller à la rencontre de professionnels sur le terrain. De plus, Inès souhaite faire de la course aux stages une expérience plus humaine en valorisant autant les grands cabinets d’avocats que les plus petits. En informant davantage les étudiants sur ladite course dès la première année, elle souhaite diminuer leurs inquiétudes. En effet, Inès se dit à l’écoute des besoins des étudiants et souhaite adapter sa plateforme à ces derniers. De plus, cette dernière veut également valoriser les choix de carrières marginaux et relativiser la place de la pratique en grands cabinets à la Faculté de Droit. En bref, c’est une candidate qui souhaite faire en sorte que le Cercle des activités pratiques soit diversifié et accessible à tous les étudiants peu importe leurs champs d’intérêts.


VP Affaires externes


Claire Duclos (Indépendante) est une étudiante conscientisée qui désire accentuer l’aspect féministe à la Faculté de Droit. En tant que candidate indépendante, Claire se sent très à l’écoute des besoins des étudiants et souhaite s’adapter à leurs demandes. D’ailleurs, par son implication à titre de présidente de l’Alternative, un regroupement pour les personnes LGBTQIA+ de l’UdeM, elle a pu constater l’importance de la communication et du soutient entre les programmes universitaires au sein d’une même institution scolaire. Sa plateforme est ainsi principalement centrée sur l’accentuation des relations entre la Faculté de Droit et les autres programmes de l’UdeM. Claire est également très ouverte à l’amélioration de la dynamique entre la FAÉCUM et l’AED, puisqu’elle considère telle qu’essentielle leur collaboration. De plus, Claire est une personne concernée par certaines structures de marginalisation et elle souhaite faire avancer la situation des personnes marginalisées à l’Université de Montréal. Elle dénonce notamment les difficultés que peuvent rencontrer certains étudiants désirant faire changer leur nom et leur mention de sexe dans les registres de l’université. Enfin c’est une étudiante impliquée dans les événements autant au sein de la Faculté qu’à l’extérieur qui souhaite faire évoluer les choses en rendant notre Faculté plus inclusive.


Emma Leclerc (Origines) est une étudiante engagée et débordante d’initiatives. Pionnière de l’implantation de la campagne «Sans Oui c’est Non» dans les CÉGEPS, la cause féministe lui tient particulièrement à cœur. En tant que candidate au poste des affaires externes, elle souhaite d’abord conscientiser les étudiants à voter lors des élections provinciales en automne prochain. En effet, cette dernière veut mettre sur pieds diverses activités permettant aux étudiants de se familiariser avec l’ensemble du processus électoral. Elle propose notamment d’inviter des candidats dans le but d’organiser des conférences et des débats, puisque droit et politique vont de pair. Par ailleurs, Emma veut encourager et donner de la visibilité au projet «Étudiants en droit d’aider» en faisant circuler des pétitions, car la justice sociale et l’implication étudiante sont des valeurs qui lui sont chères. En ce sens, cette candidate impliquée tient à ce que l’AED ait une position féministe en encourageant la tenue d’activités faisant la promotion du féminisme. Cette dernière souhaite aussi inclure aux calendriers des étudiants davantage d’activités extérieures à la Faculté de Droit. En effet, elle croit qu’il faut rehausser autant les relations avec les autres départements de l’Université de Montréal que celles avec les autres universités.


William Quesnel (Attache ta tuque) compte avant tout se démarquer par sa passion pour les affaires socio- politiques et sa volonté de se rapprocher des autres facultés de droit. Il souhaite donner une voix aux étudiants et concentrer davantage d’efforts sur les relations entre l’AED et la Fédération des Étudiants en Droit Québécois (FEDQ) qui regroupe l’ensemble des étudiants en droit des université du Québec ainsi que de celle de l’Université d’Ottawa. William croit qu’une plus grande proximité avec la FEDQ permettrait de faire avancer, à l’échelle inter facultaire, de nombreux projets comme le projet «Étudiants en droit d’aider» sur l’accessibilité à la justice et la campagne «Sans Oui C’est Non» sur le consentement sexuel. Ce candidat prévoit de mettre continuellement à jour le cahier de positions de l’AED et de l’agrandir afin que davantage de personnes puissent y prendre position. De plus, William souhaite assurer une bonne collaboration avec la FAÉCUM notamment dans le cadre de projets encadrant la santé mentale des étudiants, puisque c’est un enjeu au centre de ses préoccupations. Il affirme vouloir organiser des événements conjointement avec d’autres programmes universitaires de l’UdeM afin de permettre à la Faculté de Droit de se décloîtrer quelque peu.


VP Affaires internes


Raphaëlle Lambert (Origines), la tête pleine d’idées, souhaite avant tout devenir LA personne ressource pour l’ensemble des comités de la Faculté de Droit. En misant sur une bonne communication et un désengorgement du calendrier scolaire, elle souhaite favoriser la collaboration et le bon fonctionnement des comités. Elle veut encourager une meilleure répartition des conférences à travers la semaine, notamment en organisant davantage d’activités dédiées aux étudiants de première année le vendredi sur l’heure du diner. Par soucis d’efficacité et de transparence, Raphaëlle désire rendre plus accessibles les procès- verbaux en faisant de courts résumés qui seront disponibles sur le site internet de l’AED pour les étudiants. Elle souhaite également faire la promotion des postes réservés aux 1ères années sur les comités et changer le système de réservation de salles afin de le rendre plus efficace. L’un des aspects phares de sa plateforme est l’instauration de mesures de soutien et de surveillance pour les comités afin d’assurer leur pérennité. Elle propose donc d’organiser plus de rencontres avec les comités durant l’année scolaire. Raphaëlle ne considère pas qu’il y a trop de comités à la Faculté, mais elle désire tout de même leur fournir un cadre défini dans lequel ils pourront s’épanouir pleinement.


Justine Sara (Attache ta tuque) est une candidate dynamique et sociable qui souhaite amener davantage de fluidité dans la gestion des différents comités de la Faculté de Droit. Sa plateforme est d’ailleurs teintée de cette volonté de réformer la manière dont les comités sont gérés à la Faculté. Consciente du fait que chaque comité a des besoins différents et qu’un travail de restructuration de la gestion des comités est nécessaire, Justine souhaite mettre sur pieds un site internet destiné aux exécutants de chaque comité. Ainsi, cela leur permettrait de gérer certaines tâches de simple administration comme réserver un local, avoir accès à des documents importants et pouvoir consulter les procès-verbaux. Cet outil technologique faciliterait ainsi la communication entre elle et les comités. À l’égard du nombre grandissant de comités au sein de la Faculté, Justine souhaite avant tout ne pas brimer les initiatives étudiantes. Néanmoins, cette dernière veut s’assurer que l’organisation des comités soit le plus accessible et structuré possible afin que les intérêts de tous soit considérés. Par ailleurs, Justine est une personne colorée qui mise sur l’entraide et la collaboration au sein de son équipe, puisqu’elle est consciente de l’importance de la communication au sein d’un conseil exécutif.


Marilou Simard (Indépendante) est une étudiante rassembleuse et engagée qui adore la vie facultaire. S’étant impliquée dans de nombreux comités au sein de la Faculté, elle souhaite amener son implication à un autre niveau. Celle-ci propose d’abord une réforme des comités, puisqu’elle désire que ces derniers soient gérés de manière plus efficace. Selon elle, les comités doivent apporter davantage à la vie étudiante en organisant des activités plus diversifiées et en impliquant plus d’étudiants. Marilou souhaite également valoriser la participation des comités lors des assemblées générales. Elle propose qu’un minimum de deux exécutants par comité assistent obligatoirement aux assemblées afin de prendre part aux décisions. Étant donné l’importance des décisions qui sont discutées en assemblée générale, cette dernière veut encourager les étudiants à y participer dès la première année. Cette candidate souhaite également que l’AED soit plus transparente et ouverte à la critique constructive. À son avis, les exécutants de l’AED doivent avant tout représenter les étudiants et être à l’écoute de leurs besoins. Il faut ainsi donner plus d’opportunités de consultation aux membres afin qu’ils puissent donner leur opinion. Marilou se sent proche autant des étudiants que du personnel de la Faculté.


_______________________________________________________________________________________________En réponse à certaines interrogations, sachez que les rédacteurs de cet article ont au meilleur de leur capacité reproduit fidèlement et proprement les propos tenus par les candidats lors de leurs entrevues. Toute incompréhension est malheureuse et aucunement malintentionnée.

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