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Inaara Haydari

Vestiges du passé face au présent



Les activités humaines ont pris une place primordiale dans la destruction de notre environnement. L’industrialisation, l’agriculture intensive, les conflits politiques et plusieurs autres phénomènes ont engendrés des impacts irréversibles sur l’environnement global. Plusieurs inégalités sont survenues par rapport à ces conséquences. En effet, la richesse des pays et leur niveau d’industrialisation peuvent créer une certaine résilience face à des problèmes environnementaux, la plus évident étant le changement climatique, qui elle-même en retour entraîne des impacts lourds. Ces impacts environnementaux ont de lourdes conséquences économiques, sociales, démographique, et également culturelles. Bien que les recherches sur les impacts du réchauffement planétaire divergent entre autres à propos de la santé, des forêts, de l’agriculture et de la biodiversité, les impacts sur les monuments historiques sont tout aussi pressants et concrets.


Causes


Les monuments historiques ont une grande vulnérabilité et sensibilité face au changement climatique qui les met face à de grands risques. Une première catégorie de cause pourrait être l’érosion ou la dégradation des matériaux. La pluie acide peut causer une usure du calcaire. D’abord causé par l’utilisation du charbon, elle est maintenant due à des concentrations très élevés de dioxyde de carbone dans l’air. Les surfaces qui ne sont pas affectés par la pluie et qui sont à l’abri sont de leur côté affectées par le noircissement, causé par de fines particules dans la pollution atmosphérique (Lefèvre et Martin, 2011). La hausse de température et d’humidité peuvent également dégrader la surface des monuments.

Une deuxième catégorie de cause qui crée ce danger est la destruction totale ou partielle du monument par des événements isolés. Les phénomènes naturels se multiplient tant en fréquence qu’en intensité. Ces phénomènes incluent les tornades, les éruptions volcaniques, les tremblements de terre et les glissements de terrain.


Une troisième catégorie peut être attribués pour la hausse du niveau de mer, qui à elle seule causera le déplacement de million de réfugiés climatiques pour la première fois de l’histoire. Relativement aux lieux historiques, elle affecte les villes qui sont bordées par l’eau, comme Venise. Cette hausse contribue à la destruction de lieux touristiques, et c’est l’un des phénomènes que l’on voit s’étendre et se dévoiler devant nous sans que l’on puisse agir.


Conséquences et solutions


La destruction et dégradation de ces monuments historiques peuvent avoir plusieurs types de conséquences. Premièrement, elle peut grandement affecter le paysage. Par exemple, si on parle des îles Galápagos, les recherches montrent que plus de 3500 km de la côte a été affecté par l’érosion. Également, lorsque la surface en calcaire des monuments est affectée par les pluies acides et qu’elle est victime de noircissement, ça frappe l’œil facilement. Certaines conséquences peuvent être plus culturelles. Ces monuments peuvent être l’emblème de certaine période de l’histoire et peuvent être porteur de valeur culturelle. Ils peuvent constituer pour certain pays une source d’identité et de fierté. Si on reprend l’exemple de Venise, son histoire a commencé il y a longtemps lorsqu’elle était une ville marchande, et même aujourd’hui, son architecture peut refléter son histoire. Un autre type de conséquence peut être l’économie et le tourisme. Plus un lieu historique se dégrade, moins il y a de tourisme et moins elle ramène de l’argent, non pas nécessairement parce que les gens ne veulent pas la visiter, mais parce que certaines mesures de protection sont instaurées en affectant les activités touristiques.

Le changement climatique est une cause très générale et ses solutions sont difficiles à aborder, mais cela doit quand même être fait. Il est à la source du problème, et bien qu’elle semblent indirectes, ces solutions sont surtout de type préventives. Elles se basent sur l’idée que nous devons essayer d’y remédier de la base, à travers la réduction du dioxyde de carbone dans l’air, qui permettrait déjà de réduire le cycle de pluie acide. D’autres solutions sont plutôt basées sur la protection de ces monuments et de ces lieux, et elles sont beaucoup plus directes. C’est ce que l’on classifie comme étant des solutions d’adaptation. On réfère surtout à la protection des matériaux face à des phénomènes naturels. Par contre, ces deux types de solutions réfèrent à des inégalités socio-économiques. En effet, tous les pays n’ont pas la possibilité de pouvoir investir dans des mécanismes de prévention ou d’adaptation. C’est pourquoi les changements climatiques ainsi que ses dangers doivent être abordés de façon internationale. La coopération internationale est nécessaire afin de mettre fin à ces inégalités et instaurer un système durable.


Sources






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