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É.A.

Chute d'octobre

À la cime des vastes arbres jaunâtres,

Sous la triste lumière d’un ciel maussade,

Contre le temps, une verte feuille s’évade,

Se délestant de ton regard astrolâtre.

Douce chute à travers d’inertes branches,

Navigation entre d’amères bourrasques,

À la recherche de la raison fantasque,

De l’abandon glacé de mon âme blanche.

Les arbres s’affranchissent de l’or d’automne,

Dansent leurs vêtements vers un sol sans couleur,

Comme une autre, la verte feuille se meurt.

Avant qu’un vent chante ses airs monotones,

De mes songes, j’aperçus la vie florale,

Que tes odeurs laissèrent sur mon cœur fluvial.

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