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Entrevue – Alessandra Lubrina


Comment s’est déroulé votre débat du 19 septembre dernier contre Gabriel Nadeau-Dubois?


C’était mon tout premier débat. Ce n’était pas facile, mais je pense que je m’en suis bien sortie. C’est sûr que j’étais contre un adversaire de taille, soit un adversaire sortant et élu, mais je pense tout de même que j’ai marqué quelques points.


Je me réjouissais de faire partie de ce débat, notamment parce qu’on était autant de femmes que d’hommes à se présenter dans le comté. Or, malheureusement, j’ai finalement été la seule femme sur scène, et j’avoue que ça m’a un peu déçue. Les femmes ne sont pas encore assez nombreuses en politique, alors j’espère que ce ne sera qu’un incident de parcours.


Quels sont vos priorités pour Gouin?


La circonscription compte beaucoup de jeunes familles. Ainsi, une de mes priorités est l’état des écoles. Il en manque encore, tout comme sur l’île de Montréal au grand complet, alors il faut s’assurer que chaque enfant ait sa place dans une école de quartier. Il faut en faire plus que l’on fait déjà.


L’environnement est un sujet très important pour les jeunes et pour les étudiants de l’UdeM. Que proposez-vous, que ce soit vos personnellement dans votre comté ou votre parti?


L’environnement touche tout le monde. Au niveau provincial, deux grands projets ont été annoncés, soit le REM (dont le but est de désengorgé l’ouest de l’île) et le prolongement de la ligne bleu (dont le but est de désengorger l’est de l’île). Ces deux projets sont dans la lignée de notre objectif de réduction des gaz à effets de serre. Au niveau municipal, on peut aussi parler de la ligne rose, qui fait aussi partie des grands projets. On doit aussi repenser comment on construit nos routes : il faut faire plus de place aux cyclistes, car c’est l’avenir.


Étant vous-même une ancienne étudiante de l’UdeM, que pensez-vous qu’un bac en droit apporte à un politicien ou une politicienne?


J’ai étudié en droit à la fois en France et au Québec. Je suis en mesure maintenant de comparer les deux systèmes. Ici, on est plus axé sur le côté pratique. Ça me facilitait beaucoup la tâche au niveau des équivalences que j’ai dû suivre. Après avoir passé presque 7 ans sur les bancs d’école, on finit par développer des réflexes juridiques en claquant des doigts. Or, on ne connait pas tout! Au niveau fiscal, par exemple, à part mon cours de Droit fiscal 1, je ne m’y connais pas! Je pratique en droit de la famille comme plaideuse, et je réalise que faire de la politique n’est pas la même chose : on ne peut pas utiliser la même structure, le même vocabulaire, les mêmes arguments.


Cependant, dans des sujets comme la réforme du droit de la famille, sujet que je connais évidemment très bien, une formation juridique me permet de faire entendre ma voix, bien que tous les membres des partis politiques, incluant moi-même, pensons que cette réforme doit être trans-partisane, tellement elle est importante. Pour ma part, je considère que l’intérêt supérieur de l’enfant devrait primer, car c’est l’enfant qui finit toujours par subir les conséquences d’une séparation.


Pourquoi les idées du Parti libéral du Québec vous rejoignent?


Je suis née à Montréal, mais j’ai quitté à 16 ans pour poursuivre mes études en France. Je suis rentrée fin 2012, après avoir fait mon droit, juste après le printemps érable. C’est à ce moment-là, au début du gouvernement Marois, que j’ai décidé de m’impliquer au PLQ. C’est le parti qui m’a ouvert les bras grands ouverts, et je trouvais aussi que la place des jeunes au sein du parti était intéressante. Je suis fière d’être libérale parce que je pense qu’on a besoin d’avoir un Québec en santé économiquement pour pouvoir redonner des services, et c’est ce à quoi le PLQ adhère, que ce soit en termes de justice sociale ou d’équité intergénérationnelle.



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