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Sofia Panaccio

Entrevue - Ghiles Helli

Ghiles est un étudiant de troisième année à la Faculté de Droit. En plus de ses études, il est employé à temps plein pour la CAQ depuis le mois de juillet 2018. À l’heure actuelle, il occupe des fonctions dans trois différents départements : celui juridique, logistique ainsi que celui de la tournée. Le travail de Ghiles consiste principalement à faire de la recherche et à vérifier des informations tout en aidant les bénévoles du parti dans leurs tâches respectives. À titre d’exemple, il travaille sur des tâches d’organisation comme prendre contact avec des organisateurs régionaux, des invités et d’anciens députés.


Comment as-tu commencé à travailler pour la CAQ ?


Ghiles avait, dès le départ, un penchant pour le parti de manière générale. Il a eu la chance de rencontrer Me Sonia Lebel lors d’un évènement organisé par le comité Droit et Politique et cela lui a confirmé cet intérêt. Ghiles affirme avoir « pu constater que les idées défendues par le parti sont avant-gardistes et audacieuses, ce qui contraste avec la représentation médiatique négative ».


En quoi est-ce différent d’un travail étudiant « normal » ?


Selon Ghiles, pour occuper un tel emploi, « il faut être en mesure de s’adapter en tout temps et il faut être efficace ». En effet, dans le cadre de son travail, il doit continuellement collaborer avec de nouvelles personnes et cela ne doit pas le déstabiliser pour autant. Ce travail est particulier puisqu’il « est difficile de connaître les horaires ou de quoi la journée sera constituée ». Par ailleurs, Ghiles explique que « si vous n’aimez pas travailler en équipe, la politique n’est clairement pas le domaine à privilégier ».


Est-ce que le droit t’a mené à la politique ?


Passionné autant par la politique que le droit, Ghiles affirme que « savoir qualifier un problème puis le résoudre est une corde que peu d’arcs possèdent ». Le droit mène bel et bien à tout selon lui. Dans le cadre de son travail « chaque enjeu le fait cogiter et chaque attaque lui fait penser à une réplique ».


Est-ce que les jeunes s’impliquent assez en politique?


D’après Ghiles, les jeunes ne s’impliquent pas assez : « d’un côté, trop de jeunes voient la politique d’un mauvais œil à cause des différents scandales. D’un autre côté, il pense que toute la classe politique s’enlise dans une « scientificité » ou « technicité » qui rebute la majorité des jeunes ». En effet, en parlant de « milliards » et de « taux de croissance projeté », cela peut parfois rebuter les jeunes générations selon ce dernier. Ghiles explique que pour lui « la politique est avant tout une question de vision et non d’administration, une question de projet et non de processus ».



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