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Entrevue - Élisabeth Gendron



Diplômée de la Faculté de Droit de l’Université de Montréal, Élisabeth est actuellement vice-présidente à l’organisation du Comité national des jeunes du Parti Québécois (communément appelé le CNJPQ). Élue en mai 2018, c’est son deuxième mandat. Ce travail, qu’elle effectue de manière bénévole, implique notamment qu’elle s’occupe de l’organisation et de la mobilisation des jeunes membres du parti. Élisabeth affirme d’ailleurs que malgré le fait qu’elle ne soit pas rémunéré dans le cadre de ce travail « la récompense c’est l’expérience incroyable » qu’elle a la chance de vivre.


Comment as-tu commencé à travailler pour un parti politique?


Avant d’être vice-présidente à l’organisation du CNJPQ, Élisabeth occupait un poste de conseillère au sein du PQ. S’étant toujours intéressée à la politique, elle s’est fait remarquer par ce parti à la suite de la publication d’un de ses articles dans le journal local de Trois-Rivières. Elle qualifie cet évènement de « favorable concours de circonstances ». Elle a ainsi obtenu sa carte du PQ en janvier 2024, et depuis, n’a cessé de s’y impliquer.


En quoi est-ce différent d'un emploi étudiant « normal » ?


Ce n’est qu’un travail bénévole, mais Élisabeth explique toutefois que « c’est presque comme avoir un deuxième emploi à temps plein ». En effet, en plus de son poste de vice-présidente, elle effectue également son stage du Barreau. Durant les élections, la charge de travail augmente considérablement en raison du fait que le parti consulte l’aile jeunesse pour avoir leur opinion. Dans le contexte d’une campagne électorale avec les nombreuses entrevues, l’omniprésence des médias et les constants déplacements, la notion du temps est quelque peu bouleversée : « c’est comme si une année passait en une seule journée » affirme Élisabeth.


Quant aux déplacements, Élisabeth en connait quelque chose puisqu’elle habite actuellement à Trois-Rivières, mais doit fréquemment se déplacer au centre de l’action, à Montréal. Cet été, Élisabeth a même fait une tournée des régions du Québec d’une durée d’environ deux mois dans le but de rencontrer les jeunes membres du PQ.


Tes connaissances en droit t'aident-elles dans ton travail ?


Il est clair pour Élisabeth que le droit est un certain atout, mais « l’époque où l’Assemblée Nationale était remplie d’avocats est désormais révolue et c’est une bonne chose ». Effectivement, il faut de la diversité et de la complémentarité professionnelle dans la sphère politique selon elle. D’ailleurs, notamment en raison du système de sélection des candidats du Parti Québécois, les investitures, Élisabeth est d’avis que les candidats du PQ sont des gens de qualité, car ce processus permet de refléter la réelle volonté des membres du parti.


Est-ce les jeunes s'impliquent assez en politique ?


Élisabeth est consciente que le taux de participation chez les jeunes est insatisfaisant et que ceux-ci devraient davantage s’impliquer en politique. Elle a d’ailleurs constaté que plusieurs jeunes ne se sentent pas interpelés par la politique, mais elle affirme que « c’est en s’impliquant qu’on change les partis et qu’on les forge à notre image ». Élisabeth encourage donc fortement les jeunes à s’investir dès le CÉGEP et l’université dans des causes qu’ils leur tiennent à cœur, car « peu importe ses intérêts, il y a moyen de s’impliquer ». Élisabeth n’est toutefois pas pessimiste à l’égard de l’avenir politique, car, à son avis, « la relève, elle existe »!



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