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Inaara Haydari

Ceci n’est pas un rappel


Le terme de changement climatique n’est pas un nouveau concept apparu durant les dernières décennies. La planète a passé à travers plusieurs ères, donc des périodes glaciales. C’est une situation qui nous préoccupe et qui devient de moins en moins négligeable. Ce phénomène cause plusieurs catastrophes naturelles et nous coute ainsi des milliards de dollars, mais le plus gros enjeu est la survie humaine. Les actions humaines ont grandement accéléré ce processus de changement climatique et la Révolution Industrielle a été un des facteurs jouant un grand rôle dans la relation que nous entretenons avec notre planète. En effet, l’exploitation des ressources est devenue une valeur sociale qui peut être perçue même dans le droit québécois. Le législateur a clairement gardé cette intention lorsqu’il a rédigé le livre des Biens dans le Code civil du Québec. Ce phénomène global entraine des conséquences désastreuses pour la nature, ce qui en retour affecte les humains. Il serait par contre trop typique de résumer cette interaction comme étant un cercle vicieux. Pour trouver une solution, il faut savoir tracer une ligne à l’endroit exact où les évènements enchainent de nouvelles catastrophes.


La cause directe du changement climatique est une dégradation de l’écosystème, et la conséquence directe est le réchauffement global. La ligne qui sert de coupe est l’activité humaine, mais il est faux et immoral de dire que tous les humains ont tous le même rôle. Nous avons tous le devoir d’agir et protéger notre environnement, mais certains ont de plus une responsabilité internationale, dû à l’effet de leur agissement sur notre planète.


Il est clair que les grandes entreprises et industries des pays développés sont celles qui produisent le plus de gaz à effet de serre. Ce fait n’est nullement contesté, et pourtant les pays responsables n’assument aucunement leur devoir. On entend souvent parler des réfugiés de guerre, mais les réfugiés environnementaux sont une catégorie de plus en plus importante, une des causes étant que leurs récoltes agricoles ne les permettent plus de survivre. Les masses de réfugiés seront dans le futur beaucoup plus nombreuses. C’est une préoccupation qui nous touchera de plus en plus, mais les conséquences que les victimes souffrent en ce moment devraient être assez pour avoir notre attention. Leurs conditions socioéconomiques sont une cause de leur déplacement, mais également une conséquence. Parce qu’ils n’ont pas les moyens ni l’éducation, les méthodes agricoles qu’ils utilisent ne font qu’empirer la qualité de la terre, qui est la plupart du temps infertile et surexploité. Leur sécurité alimentaire est en jeu, et elle s’empire de plus en plus. Une des solutions qu’ils envisagent souvent est de migrer vers d’autres régions, soit de façon nationale ou internationale. Si les politiques internationales ne peuvent pas gérer les réfugiés en ce moment, alors la situation ne s’améliorera pas dans les années à venir.


Lorsque les catastrophes naturelles frappent, tels les sécheresses, les tornades, la montée du niveau d’eau et les tremblements de terre, ce sont les pauvres qui auront le plus de difficulté à se protéger. L’insécurité alimentaire pourra mener à une insécurité physique, car les gens seront en compétition pour des ressources rares, ce qui peut paraitre banal dans des pays développés. Les conditions socioéconomiques sont donc un facteur qui détermine les risques subits par les populations. Pour certains, il est soit trop tard pour sauver la planète, alors que pour d’autres, il y a toujours demain. Les gens se disent que leurs actions individuelles n’ont pas tant d’impacts. Et bien, il est trop tard pour attendre que ces gens se réveillent. Il y a quelques années, j’aurais peut-être écrit ceci pour demander aux gens de se réveiller et d’être conscient de leurs actions. Aujourd’hui, j’écris ceci dans l’espoir que les gens se réveillent et pensent au-delà de leur action individuelle en demandant un changement. Seul un mouvement collectif demandant des changements de politiques nationales et internationales peut nous sauver. Pour tous ceux qui négligent encore leur responsabilité, vous êtes autant responsable de cette planète que moi ou que votre premier ministre, et vous serez tout autant victime que moi ou le réfugié environnemental qui vient de dire au revoir à sa famille, peut-être pour toujours.


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